Ton chien en laisse ou en liberté ?

Est-il nécessaire d’attacher son chien en balade ? Pourquoi serait-il important de rattacher son chien lorsqu’il rencontre un autre chien ? Dans cette vidéo et sous forme humoristique, je vous explique les différentes situations possibles. N’hésitez pas à donner votre avis ou poser vos questions en commentaire.

“Mon chien est gentil !” : quand la bonne intention devient un danger

Tout commence souvent par une phrase bien connue : “Vous inquiétez pas, il est gentil !”
Mais que se passe-t-il si le chien d’en face, lui, n’a pas envie de ce contact ?

Dans la scène qui suit, deux promeneurs se croisent. L’un a son chien en liberté, l’autre en laisse. Rapidement, les tensions montent : incompréhension, bataille de croyances, et… altercation canine.

“C’est normal qu’ils se reniflent les fesses !”
“En fait la mienne elle n’aime pas que…”
(bruits de chiens qui se battent)

Ce type de rencontre est très courant. Et pourtant, de nombreux accidents pourraient être évités si l’on acceptait une règle de base : on ne présume pas des intentions du chien d’en face.

Les chiens doivent-ils tous être libres ?

L’argument revient souvent :

“Les chiens sont des chiens, ils doivent être libres, c’est tout !”

Mais cette vision simpliste oublie une réalité fondamentale : tous les chiens ne communiquent pas de la même façon. En cause ?

  • Leur histoire (traumatismes, mauvaises expériences),

  • Leur tempérament (introverti, réactif, anxieux, joueur…),

  • Leur morphologie (chiens minuscules vs molosses),

  • Et surtout, leur consentement.

Oui, le consentement existe aussi chez les chiens. Renifler l’arrière-train d’un autre chien, c’est un acte très intime dans le langage canin. C’est intrusif. Certains chiens apprécient, d’autres non. Et c’est leur droit.

L’erreur : croire que tous les chiens se comprennent

“Ils sont de la même espèce, ils se comprennent forcément.”

Faux. C’est oublier que le chien est une espèce artificiellement façonnée par l’humain, avec une diversité énorme de tailles, de têtes, de postures, de façons de bouger… Ce n’est pas toujours simple pour deux chiens très différents de bien se lire. Cela peut entraîner :

  • Des malentendus,

  • Des peurs,

  • Des comportements défensifs…
    …qui n’auraient jamais eu lieu si l’interaction avait été préparée en douceur.

Attacher son chien : une marque de respect (et de bon sens)

Il ne s’agit pas de prôner la laisse en toute circonstance. Un chien libre communique souvent mieux.


Mais un chien en liberté sans rappel fiable est un risque. Pour lui, et pour les autres.

“Mon chien m’écoute pas quand il voit un autre chien…”

Dans ce cas, le bon sens est de le garder en longe, de travailler le rappel, et de respecter la bulle des autres chiens.

Avant de lâcher, pourquoi ne pas :

  1. Rappeler votre chien, le récompenser, créer du lien avec vous,

  2. Observer le chien d’en face,

  3. Demander au propriétaire s’il est d’accord pour une interaction,

  4. Puis, et seulement si tout est OK, les laisser interagir.

Cela n’empêche pas le jeu. Cela offre plus de sécurité, plus de choix, plus de respect.

Tous les chiens n’ont pas les mêmes besoins

“Mais c’est pas de ma faute si le chien d’en face a eu des traumatismes !”

Certes. Mais c’est de notre responsabilité collective de cohabiter intelligemment.
Un chien âgé, malade, convalescent, craintif, en chaleur, ou simplement peu sociable… a le droit lui aussi de profiter de la nature.

Imaginez votre chien blessé. Souhaitez-vous qu’un autre fonce sur lui ?
Le bon sens suffit souvent à répondre.

Conclusion : pour une cohabitation plus harmonieuse avec les autres binômes maitres-chiens

Nous voulons tous des balades paisibles, libres, joyeuses. Mais pour que cette liberté soit possible, il faut du contrôle, de l’écoute et du savoir-vivre.

“Quand je rattache mon chien au croisement, ça ne ralentit même pas ma balade. Et si tout va bien, on peut toujours les détacher après.”

Alors la prochaine fois que vous croisez un autre duo humain/chien :

  • Rappelez votre chien,

  • Demandez si une interaction est possible,

  • Et surtout, acceptez le non.

C’est comme ça que les balades redeviendront ce qu’elles devraient toujours être : un moment de plaisir pour tous.

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