Comment se déculpabiliser vis à vis de nos chiens ?

La culpabilité chez les propriétaires de chiens : comprendre et surmonter

Bonjour à tous et à toutes, et bienvenue dans ce nouvel épisode du Podcast Maître Zen Chien Zen.

Adopter un chien est un engagement joyeux mais parfois source d’anxiété. Nombreux sont les propriétaires de chiens qui ressentent de la culpabilité : peur de le laisser trop souvent seul, doute sur la qualité des soins apportés, etc. Mais d’où vient cette culpabilité ? Est-elle justifiée, et comment peut-on la surmonter ?

  1. Les racines de la culpabilité en tant que propriétaire de chien
  2. Comprendre la culpabilité liée à nos chiens
  3.  Stratégies pour déculpabiliser vis à vis de nos chiens
  4. Conclusion

Les racines de la culpabilité en tant que propriétaire de chien

La culpabilité est très présente chez les propriétaires de chien, on peut se dire facilement « je ne l’ai pas assez promené aujourd’hui », « je ne lui donne pas la nourriture adéquate », « j’ai pas le temps, « j’ai pas les finances, « je regrette de ne pas l’avoir rattaché », « ma voisine gère mieux son chien » etc. On est très fort pour culpabiliser. Pourquoi ? 

 La culpabilité chez les propriétaires de chiens peut naître de plusieurs facteurs :

  • Attentes irréalistes : lors de l’adoption de notre chien, nos attentes idéalisées (un chien super flexible, capable d’obéir au doigt et à l’oeil juste par amour pour nous, sans jamais mettre la laisse, etc.) sur la cohabitation avec notre nouvel ami à 4 pattes peuvent rapidement se heurter à la réalité de notre quotidien. On peut aussi vouloir comparé notre chien à celui d’avant, alors bien souvent, on tombe des nues car ça ne correspond pas forcément à nos attentes.
  • Manque d’informations ou informations erronées : quand on va chercher sur Google, on trouve bien souvent des mythes et stéréotypes, bien souvent faux. 
  • Désir de réciprocité : conscients de l’amour inconditionnel que nous porte notre chien, nous souhaitons lui offrir le meilleur en retour. Les chiens nous apportent beaucoup : légèreté, joie quotidienne, affection, moments de douceur, connexion à l’instant présent, etc. et du coup on aimerait pouvoir lui apporter autant.
  • Changements de vie : nos vies évoluent sur une période de 15 ans, et ce qui était possible au moment de l’adoption peut ne plus l’être quelques années plus tard (déménagement, évolution des finances, séparation, moins de temps à accordé etc.). Le fait d’être responsable d’un chien,  d’un animal, d’un être vivant et de devoir faire des choix qui lui sont liés : choix de la nourriture, type de jouet acheté, moment et durée de la balade, etc. sans savoir réellement si ces derniers lui conviennent, intensifie ce sentiment de culpabilité. « Est ce que j’ai bien fais, est-ce que ce serait pas mieux de faire ça, de telle manière, etc. » 
  • Facteurs externes : la pression sociale, les conseils parfois culpabilisants de professionnels (éducateurs canin, vétérinaires) ou les comparaisons sur les réseaux sociaux peuvent intensifier ce sentiment. Il y a une idée selon laquelle le chien est un animal sauvage, et donc qu’il appartient à la nature, à tout le monde. C’est pourquoi certaines personnes se permettent des choses avec nos chiens qu’elles ne feraient pas avec notre voiture par exemple (considérée comme une propriété). Des jugements, des opinions peuvent ainsi émergés, ce qui peut intensifier notre sentiment de culpabilité en tant que propriétaire de chien. 

Comprendre la culpabilité liée à nos chiens

La culpabilité est une émotion secondaire, complexe et construite, qui diffère des émotions primaires par sa capacité à nous faire réfléchir sur nos actions passées. Elle peut être utile pour nous amener à reconsidérer nos comportements, mais elle devient problématique lorsqu’elle nous enferme dans un rôle de victime et nous empêche de voir les choix disponibles. Si ce n’est pas déjà fais, tu peux écouter l’épisode 7 sur comment gérer nos émotions par rapport à nos chiens. 

Petit rappel, ici nous parlons des émotions primaires telles que la joie, la peur, la colère et la tristesse. La culpabilité est donc une émotion secondaire qui découle d’une émotion primaire. Je pense personnellement qu’elle découle de la peur et de la tristesse. La culpabilité entraine donc des pensées comme quoi j’aurais pu ou dû faire différemment, j’aimerais bien revenir en arrière pour changer les choses etc. C’est bien humain de culpabiliser puisque c’est lié aux pensées et non à l’instant présent. C’est une émotion qui naît suite à mes pensées. 

En quoi la culpabilité peut nous servir et peut être utile ? Elle peut servir comme alarme pour mettre en lumière ce qu’il faut potentiellement changer. En tout cas, quelque chose nous déplaît et l’émotion est là pour nous prévenir. 

Attention, parfois on rajoute aussi un problème à la culpabilité en ajoutant du jugement sur notre culpabilité ou sur nos pensées: « olala je suis nulle, je culpabilise alors que je devrais pas, etc. » ce qui nous entraine dans un cercle vicieux.

La victimisation

Parfois, derrière la culpabilité se cache de la victimisation pour ne pas prendre ses responsabilités. c’est se mettre dans la position de victime pour oublier que l’on a fait des choix. Il est donc intéressant de s’en rendre compte et de reprendre le pouvoir sur nos pensées afin de se responsabiliser. 

Stratégies pour déculpabiliser vis à vis de nos chiens

  1. Accueil et prise de conscience : reconnaître ses sentiments sans jugement permet de démarrer le processus de guérison.
  2. Responsabilité et choix : se rappeler que nous avons toujours des choix. La culpabilité concerne le passé ; se concentrer sur le présent et les décisions à prendre maintenant peut libérer de ce poids. 
  3. Réajustement : accepter que nos vies changent et que nos capacités à nous occuper de nos chiens peuvent évoluer. Réajuster nos attentes et nos actions en conséquence est non seulement nécessaire mais sain.
  4. Gestion du stress et estime de soi : des pratiques telles que la méditation peuvent aider à réduire le stress et à améliorer l’estime de soi, diminuant ainsi la propension à la culpabilité.
  5. Filtrer les influences extérieures : prendre du recul par rapport aux opinions extérieures et se concentrer sur le bien-être réel de notre chien et de nous-même.

Conclusion

Surmonter la culpabilité est un voyage personnel qui requiert de l’introspection, de l’acceptation et de l’adaptabilité. Nos chiens cherchent avant tout à partager notre vie, dans la joie et la simplicité. En nous libérant de la culpabilité, nous pouvons profiter pleinement de la compagnie de nos fidèles compagnons.

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