Bonjour à tous et à toutes, et bienvenue dans ce nouvel épisode du Podcast Maître Zen Chien Zen. Pour cet épisode, j’ai choisi de vous parler des émotions chez le chien.
En temps qu’êtres humains, nous sommes traversés par des centaines d’émotions dans la journée. Alors qu’il est plutôt facile pour la majorité d’entre nous d’identifier et de nommer nos émotions qui parfois s’entremêlent, il peut être très tentant de vouloir en faire de même pour nos amis les chiens. En vivant avec eux, on les observe beaucoup et on pense généralement bien les connaître, en tous cas suffisamment pour pouvoir dire “il est content de te voir” ou encore “il a peur de l’orage”. Mais comme les humains, les émotions des chiens se mélangent parfois et il est facile pour nous de nous y perdre et de ne plus savoir comment interpréter les comportements de nos chiens, d’autant qu’ils ne sont pas en mesure de valider ou invalider nos interprétations.
Dans cet épisode, j’avais envie de vous aider à y voir un peu plus clair sur les émotions qui traversent nos chiens, toujours dans le but de pouvoir mieux les comprendre et mieux vivre avec eux.
Qu’est ce qu’une émotion ?
Commençons par définir ce qu’est une émotion.
En psychologie humaine, une émotion est définie comme une expérience psychophysiologique complexe de l’état d’esprit d’un individu lorsqu’il réagit aux influences biochimiques (donc internes) et environnementales (donc externes). Elle a d’abord une manifestation interne, et génère une réaction extérieure (donc une réponse comportementale). Les émotions agissent donc sur nos comportements quotidiens, sur nos choix et nos perceptions.
Les émotions sont majoritairement générées et régulées dans le système limbique, qu’on appelle aussi le “cerveau émotionnel”. D’après un article publié par Jacob-Dazarola et al. en 2016, toute réponse émotionnelle comprend 3 composantes intégrées dans le système limbique : les dimensions comportementales, neurovégétative et hormonale.
- La composante comportementale correspond aux postures et mouvements observés, par exemple un mouvement de recul.
- La composante neurovégétative va faciliter la réponse comportementale grâce à une mise à disposition rapide d’énergie qui va permettre le mouvement rapide.
- La composante hormonale va venir renforcer la composante neurovégétative ; l’adrénaline et la noradrénaline vont augmenter le flux sanguin et faciliter les fonctions musculaires.
Comme souvent en psychologie, l’émotion est une notion floue et difficilement définissable. Mais si on se concentre sur les croyances et les définitions actuelles, il existerait chez l’humain 6 émotions primaires :
- La joie
- La tristesse
- Le dégoût
- La peur
- La colère
- La surprise.
Ces émotions seraient partagées par de nombreux êtres vivants. Chez l’humain s’ajoutent les émotions secondaires, qui seraient des mélanges d’émotions primaires à la base, comme la nostalgie, la honte, etc.
Si les émotions sont difficiles à définir et identifier chez l’humain, elles le sont encore plus chez le chien.
Les études sur les émotions chez le chien
Aujourd’hui encore, la plupart des études scientifiques que l’on trouve sur les états cognitifs des chiens se concentre sur la capacité des chiens à discriminer les émotions de l’humain ou les signaux de communication de ses congénères, ou encore leurs capacités à résoudre des tâches, mais il existe peu d’études traitant des émotions que peuvent ressentir les chiens.
Ce que l’on sait, c’est que les chiens présentent toutes les mêmes structures cérébrales qui produisent les émotions chez les humains. Ils ont également les mêmes hormones et subissent les mêmes changements chimiques que les humains lors d’états émotionnels. Les chiens produisent également l’hormone ocytocine, qui, chez les humains, est impliquée dans le sentiment d’amour et d’affection pour les autres.
En 2013, les scientifiques pensaient que les capacités cognitives d’un chien étaient à peu près équivalentes à celles d’un humain âgé de 2 ans à 2 ans et demi. Cette conclusion valait à cette époque pour la plupart des capacités mentales, y compris les émotions. Ils se sont donc inspirés des recherches menées sur les humains pour savoir ce que nous pouvions espérer trouver chez nos chiens. Ainsi, comme les jeunes enfants, les chiens auraient manifestement des émotions, mais elles seraient beaucoup moins nombreuses que chez les humains adultes.
En se basant sur cette hypothèse, les chiens pourraient donc ressentir toutes les émotions primaires. Les chiens ne ressentiraient donc pas la culpabilité, la fierté, ni la honte, qui apparaîtraient plus tard dans le développement de l’enfant.
La valence des émotions
Afin de mieux comprendre les émotions, nous te proposons de les visualiser sur un graphique avec :
- ➡️ Sur l’axe vertical, l’état d’éveil associé à l’émotion, c’est-à-dire si celui-ci est faible (jusqu’au sommeil) ou élevé.
- ➡️ Sur l’axe horizontal, la valence de l’émotion, c’est-à-dire si celle-ci éveille un état émotionnel positif ou négatif.
/!\ Les émotions suivent un continuum. En effet, il n’y a pas d’absence d’émotion. Un état émotionnel peut être neutre et stable, mais le curseur se place forcément quelque part.
Chez le chien comme chez l’humain, les émotions fortes peuvent vite changer le côté de la balance Par exemple, un chien très excité (état émotionnel élevé à valence positive) peut très rapidement se mettre en colère (état émotionnel élevé à valence négative).
Est-ce-que les chiens nous aiment ?
Pour certains d’entre-nous, l’amour que nous porte notre chien semble inconditionnel, et ne nécessite pas de preuve scientifique pour le prouver. Mais, en temps que passionnée, j’ai voulu savoir si il existait des études à ce sujet, et ce qui en ressortait, au risque d’une petite déception pour mon ego. Si vous ne voulez pas savoir, ou que vous n’êtes pas prêt ou prête pour la réponse qui va suivre, bouchez-vous les oreilles quelques secondes si vous écoutez cet épisode en voiture, ou avancez un peu l’épisode pour passer au prochain point sur la jalousie. Mais, spoiler alert, la réponse est plutôt positive !
J’ai trouvé une étude de 2015, donc plutôt récente, qui s’intéresse aux réponses du cerveau des chiens quand on leur présente des odeurs familières et non familières d’humains et de chiens. Seuls 12 chiens ont participé à cette étude, donc l’échantillon est un peu petit comme souvent dans ce genre d’études, cela dit elle reste intéressante. Grâce à une IRM- du cerveau, ils ont pu observer que, si le bulbe olfactif était activé au même degré par toutes les odeurs, l’activation du noyau caudé, une zone particulièrement étudiée dans le sentiment amoureux chez l’humain, était la plus importante lorsque l’odeur présentée était celle d’un humain connu. Je précise aussi qu’ils n’ont dans cette étude pas utilisé l’odeur du propriétaire de l’animal, puisque celui-ci était présent lors de l’expérience.
Alors, la conclusion de cette étude peut sembler un peu frustrante puisqu’elle ne répond pas clairement à la question “est-ce que mon chien m’aime ?”, mais cela dit elle montre que l’humain connu éveille chez le chien une réponse particulière et plus forte que face à un humain inconnu, et même plus forte que face à un chien connu.
La culpabilité et le regard coupable
Le ressenti de la culpabilité chez le chien est un grand sujet. Mon chien se sent-il coupable quand il fouille la poubelle en mon absence ? Son regard triste à mon retour est-il un signe de son sentiment de culpabilité ?
Commençons par nous pencher sur la définition de la culpabilité en psychologie.
Chez l’humain, la culpabilité est une émotion désagréable, souvent associée à une volonté d’adopter un comportement réparateur. La culpabilité survient lorsqu’un individu considère que ses actions ont transgressé une norme morale personnelle et causé du tort à autrui.
Ainsi, si on en suit cette définition, pour ressentir de la culpabilité, le chien devrait :
- Avoir une norme morale personnelle, une conscience du bien et du mal
- Avoir une conscience de l’autre assez développée pour comprendre qu’il a fait du tort à une autre espèce
- En ce qui concerne le premier point, la conscience du bien et du mal, il est prouvé aujourd’hui que le chien a une Conscience de Soi, c’est-à-dire qu’il est capable de se reconnaître (dans son cas, non pas dans un miroir mais de reconnaître l’odeur de sa propre urine), mais rien ne prouve qu’il a une norme morale personnelle (et en l’occurence ici il s’agirait de s’attribuer par apprentissages les normes morales d’une autre espèce qu’est l’humain), ni qu’il est capable de s’attribuer des faits et donc de savoir qu’il est responsable de la poubelle éventrée sur le carrelage de la cuisine.
- De plus, il y a une question de mémoire épisodique qui entre en jeu dans cette histoire, l’arrivée de l’humain survenant généralement plusieurs minutes voire plusieurs heures après les faits, et rien n’indique que l’événement de fouiller dans la poubelle va être retenu par la mémoire sensorielle du chien qui trie les informations et élimine les éléments qui n’ont pas fait l’objet d’attention particulière.
- Et, troisième point, le chien devrait comprendre qu’il a fait du tort à un tiers, et en l’occurrence à une autre espèce. Il existe beaucoup d’études qui montrent que le chien est capable de lire les émotions des humains donc sur ce point, on pourrait se dire que le chien en est capable.
➡️ Si on rassemble ces 3 conditions, il semblerait donc assez peu probable que le chien soit doté de toutes les capacités cognitives nécessaires pour pouvoir ressentir la culpabilité comme nous pouvons la ressentir en temps qu’humains, bien que de nombreux propriétaires assurent que leur chien se sent pourtant bien coupable lorsqu’il a fait une bêtise et qu’on le gronde.
➡️ Si on demandait à ces personnes ce qui les laisse penser que leur chien se sent coupable, elles répondraient alors que le chien prend un air tout penaud, une posture basse et va chercher à fuir la situation en allant se cacher sous la table. Et si on se demande s’il ne s’agirait pas simplement de peur, ces personnes répondraient probablement que le chien adopte la même attitude même si l’humain ne hausse pas la voix, comme s’ il “savait” qu’il avait fait quelque chose de mal. Mais le chien ne lirai-il pas tout simplement le langage corporel de l’humain, comme il en est si bien capable ? Ne verrait-il pas l’humain se tendre en découvrant la poubelle éventrée ? Puis marcher vers lui avec les sourcils froncés et le doigt en l’air ?
Etude sur la culpabilité d’Horowitz
Il existe peu d’études sur la culpabilité chez le chien, mais l’une d’elle a retenu mon attention, celle d’Horowitz, dont les résultats ont été publiés en 2009. Cette étude s’intéresse à ce fameux “regard coupable”.
Dans cette expérience, les chercheurs ont donné aux chiens, qui étaient au nombre de 14 (il s’agissait d’une petite étude) l’occasion de désobéir à leur propriétaire et de manger une friandise lorsque les propriétaires n’étaient plus dans la pièce, et de varier la connaissance qu’avaient les propriétaires de ce que leurs chiens faisaient en leur absence, c’est-à-dire manger ou non la friandise.
Les résultats n’ont révélé aucune différence dans les comportements associés au regard coupable. Les chiens n’avaient pas “plus” ou “moins” un regard coupable, qu’ils aient mangé la friandise et donc désobéi, ou non. Cependant, les comportements de regard coupable étaient plus nombreux lorsque les propriétaires grondaient leurs chiens (sans savoir s’ils avaient mangé la friandise ou non), et, fait intéressant, l’effet de la réprimande était plus prononcé lorsque les chiens étaient obéissants, que lorsqu’ils étaient désobéissants.
Cette étude, bien qu’elle ait été réalisée avec un petit échantillon puisque seuls 14 chiens ont été testés, est intéressante et permet de remettre en question la notion de culpabilité chez le chien. De manière générale, elle nous permet aussi de réaliser à quel point l’humain a tendance à faire de l’anthropomorphisme, et attribuer aux autres espèces des capacités cognitives dont ils ne seraient peut-être même pas dotés.
La jalousie
Un autre grand sujet concernant les émotions des chiens, est celui de la jalousie.
Encore une fois, commençons par nous intéresser à la définition de la jalousie en psychologie.
Chez l’humain, la jalousie se définit comme une émotion négative et très courante fondée sur l’insécurité. Le sentiment de jalousie résulte d’une menace de la perte d’un partenaire, lié à la présence d’un rival. Le rival et la menace de la perte peuvent être réels ou imaginaires. Encore une fois, la jalousie est un sujet complexe en psychologie humaine, et il existerait même des différences dans l’activation des zones cérébrales entre l’homme et la femme.
La jalousie chez le chien est un peu plus étudiée que la culpabilité.
Une étude publiée par Harris & Prouvost en 2014
et s’intéressant à la jalousie chez les chiens, semble montrer que, au cours de leurs expériences, les chiens manifestaient beaucoup plus de comportements attribués à de la jalousie comme grogner, s’interposer entre le propriétaire et l’objet, pousser ou toucher l’objet ou le propriétaire lorsque leur propriétaire manifestait des comportements affectueux envers ce qui semblait être un autre chien, que lorsque ces comportements affectueux étaient dirigés envers des objets non sociaux. La conclusion de cette étude est qu’il existerait chez les chiens comme chez les jeunes enfants une forme de jalousie primaire. Ces mêmes chercheurs se basent sur l’hypothèse que la jalousie aurait d’abord évolué dans le contexte des relations entre frères et sœurs et parents, où la progéniture dépendante est en concurrence pour les ressources parentales. Cette hypothèse implique que la jalousie pourrait avoir une forme primaire ou centrale qui pourrait être déclenchée sans connaissance complexe du soi ou de la signification de l’interaction sociale. Cette forme primaire de jalousie pourrait être déclenchée par la perception relativement simple que l’attention d’une figure d’attachement ou d’un être cher a été captée par un usurpateur potentiel, ce qui suffit à susciter un motif pour regagner l’attention de l’être cher et bloquer l’interaction.
En 2018, une autre étude publiée par Cook et al.
et s’intéressant à l’activité de l’amygdale (zone du cerveau qui reçoit et évalue les informations sensorielles) a montré que certains chiens avaient une activation de l’amygdale plus importante lorsqu’ils voyaient leur propriétaire donner de la nourriture à un autre chien, que lorsque que leur propriétaire mettait la nourriture dans un seau.
La jalousie chez les chiens serait ainsi plutôt une forme de protection de la ressource sociale que représente l’humain.
Pourquoi connaître les émotions du chien nous aide en temps que propriétaire ? Comment adapter nos réponses ?
Nous allons maintenant découvrir pourquoi connaître les émotions du chien nous aide en temps que propriétaire.
Comprendre les émotions du chien nous permet de mieux interpréter ses signaux de communication
Savoir repérer les signaux de communication du chien est une première étape importante dans la compréhension de l’espèce. Néanmoins, savoir dire qu’un chien “se lèche le museau de manière répétée” sans savoir comment interpréter cette information nous avance finalement peu. En ayant connaissance du panel des émotions du chien, et des motivations (souvent obtenir ou éviter quelque chose), il est alors plus probable d’interpréter de manière juste les comportements observés, bien-sûr sans jamais pouvoir en être totalement certains car nous ne sommes pas dans leurs cerveaux pour l’instant.
Éviter l’anthropomorphisme et adapter notre réponse
Maintenant que l’on sait qu’il n’existe pas de preuve de la culpabilité chez le chien, il sera probablement plus facile de prendre sur soi la prochaine fois et de ne pas passer ses nerfs sur son chien qui a fouillé la poubelle, une problématique que je connais bien en ce moment et pour laquelle j’ai trouvé une solution radicale : mettre un verrou sur la porte de la cuisine. Cela peut sembler bête, mais c’est la solution que j’ai trouvé pour anticiper et éviter cette situation désagréable de se retrouver devant le fait accompli sans pouvoir gronder le chien, ou plutôt en sachant que gronder le chien ne diminuera probablement pas les probabilités qu’il réitère par la suite, étant donné qu’il n’a probablement pas compris le lien entre la punition et le comportement qu’on lui reproche.
Mieux anticiper et éviter les accidents
Comprendre les émotions du chien nous permet aussi de mieux anticiper et éviter les accidents.
Comme les humains, les chiens peuvent rapidement changer d’émotion. Plus l’état d’excitation est élevé, plus rapidement le chien va pouvoir passer d’une émotion à valence positive comme la joie, à une émotion négative comme la colère. C’est un phénomène que l’on peut aussi observer chez l’humain. Par exemple, pour une personne qui joue à un jeu vidéo et qui est très concentrée, donc avec un état émotionnel élevé et plutôt positif et excité, si le personnage meurt et qu’il perd la partie, cette émotion à la base positive peut tout à coup passer à une valence négative tout en restant très haute d’un point de vue émotionnel, et la réponse associée va être à la hauteur de l’intensité de l’émotion comme jeter la manette ou insulter très fort pour passer ses nerfs. C’est important d’avoir conscience de cela chez les chiens, car cela va nous permettre de mieux visualiser l’état émotionnel du chien et mieux anticiper de potentiels accidents.
Par exemple, dans le cas de deux chiens qui jouent à se poursuivre, les 2 chiens étant au départ dans un état émotionnel élevé à valence positive puisqu’ils sont excités et contents de jouer ensemble, si le chien de derrière n’arrive finalement jamais à rattrapper le chien de devant, il pourrait alors commencer à frustrer, jusqu’à finalement réagir trop fort et mordre trop fort le chien de devant qui quelques secondes avant était encore un partenaire de jeu.
Conclusion sur les émotions des chiens
Actuellement, la majorité des recherches sur les émotions des chiens sont orientées sur la peur, ainsi il faudra encore probablement quelques années avant de pouvoir en savoir plus sur les autres émotions qui traversent les chiens.
Finalement, même si les émotions que connaissent les chiens sont en partie très semblables à celles que nous connaissons en temps qu’humains, cela ne veut pas dire qu’ils connaissent TOUTES nos émotions et les ressentent de la même manière que nous.
D’après les résultats des recherches actuelles, les émotions chez le chien sont moins complexes que celles de l’humain.
Par exemple, si on se repenche sur le cas de la jalousie, l’humain peut tout à fait ressentir de la jalousie car il imagine son-sa partenaire être en train de passer du bon temps avec une tierce personne, sans même avoir vu ces 2 personnes partir ensemble ce jour là. Le chien, quant à lui, n’est probablement pas capable de s’imaginer ces situations, mais simplement de les observer lorsqu’elles se présentent à lui.
Il faut toujours faire attention lorsqu’on interprète les comportements ou les signaux de communication des chiens à ne pas leur attribuer des émotions ou des capacités cognitives qui dépassent celles prouvées par la Science. Autrement dit, il faut faire particulièrement attention à l’anthropomorphisme. Il existe d’ailleurs un principe de rigueur scientifique, appelé le Canon de Morgan, qui stipule « Nous ne devons en aucun cas interpréter une action animale comme relevant de l’exercice de facultés de haut niveau, si celle-ci peut être interprétée comme relevant de l’exercice de facultés de niveau inférieur. ».
Alors même si cela peut parfois être un peu frustrant pour nous, propriétaires, de se dire “mon chien est un chien, et je dois lui attribuer les capacités cognitives d’un chien, et non celles d’un humain” car on pense tous que nos chiens sont des superhéros et les plus intelligents du monde, voire même qu’ils sont conspirationnistes et veulent dominer le monde (enfin ça c’est plutôt ce qu’on dit des chats), il faut rester vigilants à l’interprétation que nous faisons de leurs comportements et des émotions qui les motivent.
Sources
Wikipedia emotions
https://www.cairn.info/revue-l-annee-psychologique1-2017-3-page-379.htm
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0376635709001004
https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0094597
https://www.wellbeingintlstudiesrepository.org/animsent/vol3/iss22/1/